Haïti : Absence d’amour, de civisme et de services

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Je ne ferai pas une grande littérature pour écrire ce que je vais dire parce que en général les Haïtiens ne lisent pas.

Je serai catégorique et bref, même si ce que j’écris s’évapore dans le vent. Je n’espère rien mais j’aurai dit mon mot à des oreilles attentionnées qui pourraient partager le message.

Trois points importants conditionnent la vie de tout citoyen : l’amour, le civisme et les services. Puisque tout s’apprend, l’arbitraire n’est jamais la solution car il conduit à des détours sombres puis à l’échec. Or depuis l’indépendance, le pays vaque dans l’intolérable, une utopie en spirale qui ramène toujours au point de départ.

Il n’y a pas de sentiment d’appartenance chez les Haïtiens. Ce qu’ils disent ne sont pas vrais, et ce qu’ils pensent sont difficiles à savoir pour des raisons purement mesquines et narcissistes. Les images des victimes pullulent sur les réseaux sociaux et les nouvelles fourmillent comme des épisodes, des romans psycho-terrifiants auxquels il faut espérer davantage comme pour combler la « joie de la journée. » Troublant, mais c’est la réalité de la société.

Les églises sont responsables à tous les niveaux parce qu’elles :

1. n’ont pas su instruire : dirigeants et dirigés sur les pratiques de l’amour, l’exercice du civisme et le droit aux services sans exclusion ;
2. n’ont pas créé l’environnement de vivre la vie bienveillante et désintéressée qui ressemble à chacun ;
3. n’ont pas non plus compris que l’extrême pauvreté dont elles se sont rendues répréhensibles ne faisait que reculer le pays à tout progrès ;
4. n’ont pas posé à la démocratie les questions pertinentes sur le devenir de la société ;
5. n’ont pas reçu de la démocratie les questions relatives à ses responsabilités sacerdotales;
6. n’ont pas attentivement soulevées les questions difficiles en ce qui concerne le devenir de la société ;
7. n’ont pas expliqué leurs positions qui ont conduit le pays à la misère noire, que les remèdes les plus désobligeants (occupations) n’ont pas pu guérir.

“Défrichez-vous un champ nouveau,” disait Osée 10: 12c.

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Politics

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