Le peuple souffre par absence de vision, d’amour et de services.
Il faut recommencer à zéro et ne plus tolérer le statu quo.
Il est vrai que le pays a connu des difficultés considérables en termes de gouvernance et de développement socio-économique depuis son indépendance en 1804. Les gouvernements successifs ont souvent été marqués par la corruption, la mauvaise gestion et l’instabilité politique, ce qui a entravé la capacité du pays à se mettre sur la voie du développement.
Maintenant que tous souhaitent le retour au calme, à la sécurité, une nouvelle constitution. Bien dit et mal calculé! Quand tout était calme, les gens au pouvoir se mettaient toujours à piller les caisses de l’Etat et ne rien offrir comme services au pays. Le peuple est devenu très misérable dans la limite de l’intolérable, malgré l’assistance de la communauté internationale. Disons mieux, quand cette dernière questionne les gouvernements sur les dépenses de son argent, la réponse ne se faisait-elle pas attendre “etranje pa mele?”
Dans ce contexte, je crois qu’il faut une nouvelle société révolutionnaire pour un nouveau départ en Haïti, compte tenu des défis insolubles qui n’ont pu être résolus jusqu’ici. Cependant, je crois aussi qu’il est également possible pour les futurs dirigeants haïtiens et la communauté internationale de travailler ensemble pour lutter contre la corruption et la mauvaise gestion des finances publiques et d’adopter des mesures concrètes pour améliorer la gouvernance et le développement socio-économique du pays.
Les gouvernements successifs pourront également adopter des politiques économiques plus efficaces pour promouvoir la création d’emplois, l’investissement privé, le commerce international et la croissance économique en général. Les investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures sont également essentiels pour améliorer le bien-être des citoyens et créer les conditions nécessaires pour stimuler l’activité économique.
En fin de compte, c’est un nouveau départ cinglant ou sanglant qui est nécessaire pour faire avancer Haïti dans une direction positive en termes de gouvernance et de développement socio-économique, que j’appelle “changement dans ‘la continuité’” avec la participation de la société civile pour soutenir les efforts qui seront déployés sous contrôle conditionnel. Certes, cela peut prendre du temps et nécessiter un engagement soutenu sur la durée, mais je reste convaincu que c’est possible pour changer le pays de cap avec ce partenariat avec l’international dans le cadre viable et durable d’un nouvel agenda national pour construire une société novatrice, solidaire et résiliente.
Finalement, j’ajoute que font les dirigeants actuels pour soulager le peuple qui a faim? Le coup de la vie qui a plus que triplé? Subvenir immédiatement à leurs besoins les plus élémentaires?
C’est ça, diriger un pays?
Si les dirigeants sont incapables de faire preuve de leadership, de compétences et de tact pour s’acquitter de leurs fonctions honorablement et de manière efficace, tenant compte des besoins des citoyens, la démission pourrait alors constituer l’une des options qui leur sont offertes en absence d’alternatives.